Le 10 mai dernier, Carmeuse inaugurait un second champ de 8.800 panneaux photovoltaïques sur son site d’Aisemont (après un premier en 2018). Cet investissement de 2,7 millions d’€ permettra à la multinationale d’auto-produire 15% de sa consommation électrique quotidienne. Ces panneaux éviteront le rejet dans l’atmosphère de 884 tonnes de CO2, soit l’équivalent de ce que peut absorber une forêt de 88,4 ha. « Carmeuse veut répondre aux défis environnementaux parce qu’elle travaille sur le long terme » déclare Juan Morillo, le General Manager pour l’Europe de l’Ouest.
Mais Carmeuse ne s’arrête pas aux énergies renouvelables. En effet, Frédéric De Visscher, Directeur environnement et patrimoine de Carmeuse précise : « avec passion, nous travaillons aussi sur la protection de la biodiversité ». La nature reprend ses droits dans les sites carriers où des milieux riches et variés ont été recréés. La faune et la flore sont protégées et l’entreprise fait le maximum pour les préserver. Ces sites sont privés et l’homme n’y a d’ailleurs pas accès. Ce sont ainsi 200 espèces qui ont été recensées sur les différents sites dont par exemple le hibou Grand-Duc, le crapaud calamite ou encore le criquet à ailes bleues.
Pour rappel, Carmeuse a 150 ans d’expérience dans le domaine de l’extraction et de la transformation du calcaire et de la dolomie en chaux et produits dérivés. Ses sites belges se situent dans les provinces de Namur et de Liège à Moha (Wanze), Seilles (Andenne), Aisemont (Fosse-la-Ville) et Frasnes (Couvin). Carmeuse, c’est 4.500 personnes à travers le monde dont environ 480 en Belgique.
Source de l’article : L’Avenir du 11 mai, page 1.
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Photo ©Carmeuse